20 novembre 2025

AI PCs 2025 : comment Intel Panther Lake et AMD Strix Halo changent vraiment la production, au-delà du marketing ?

Par Arduino France

Méta description

AI PCs 2025 : ce qui change vraiment côté CPU, GPU, écrans et autonomie, avec repères concrets et visuels PNG pour vos équipes.

Lip-Bu Tan, PDG d’Intel, tient une tranche de puce de processeur pour la gamme Intel Core Ultra série 3, nom de code Panther Lake, sur le campus Intel Ocotillo à Chandler, en Arizona. Panther Lake est le premier système sur puce (SoC) client gravé en 18A par Intel. (Crédit : Intel Corporation)

Le terme « AI PC » est partout en 2025, mais derrière le slogan se jouent des évolutions très concrètes du poste de travail. Intel a dévoilé Panther Lake (Panther Lake – https://newsroom.intel.com/client-computing/intel-unveils-panther-lake-architecture-first-ai-pc-platform-built-on-18a?utm_source=chatgpt.com) sur processus 18A, annoncé en production de volume fin 2025 et en commercialisation début 2026. AMD, de son côté, pousse des APU « Strix Halo / Ryzen AI Max » dont l’iGPU surclasse la génération précédente et rapproche les performances d’une carte dédiée sur de nombreux usages. Résultat : un cycle 2025–2026 où l’autonomie, la vidéo matérielle, la bande passante d’affichage et la sécurité matérielle progressent d’un cran, avec des gains visibles au quotidien.

Note
Le véritable test d’un « AI PC » n’est pas un benchmark d’IA isolé, mais la stabilité à 60 images par seconde en visioconférence, l’export vidéo fluide et la tenue en fréquence sous charge mixte.

Qu’appelle-t-on « AI PC » en 2025, au-delà du slogan marketing ?

Une machine qui combine trois briques matérielles pilotées par l’OS : un CPU hybride (cœurs performance et efficacité), un GPU compétent pour l’affichage et les accélérations médias, et une NPU dédiée aux tâches locales (suppression de bruit, sous-titres, floutage, inférence légère). Dans la pratique, l’utilisateur ressent d’abord une réduction de la latence et du bruit des ventilateurs, puis une meilleure endurance sur les réunions vidéo.

Côté feuille de route, Intel positionne Panther Lake comme la plateforme client Core Ultra série 3 de la génération 18A, présentée avec des objectifs de mise en production fin 2025 et de disponibilité début 2026. Les éléments « by the numbers » publiés par Intel confirment la bascule calendaire et le cadrage technique de ce lancement.

Note
Panther Lake poursuit la ligne initiée par Lunar Lake : simplification architecturale, planification fine des charges par l’OS et priorité à l’efficacité par watt, y compris sans Hyper-Threading classique.

Que changent Panther Lake et l’architecture 18A dans la durée d’usage ?

Deux effets attendus : des cœurs d’efficacité plus capables qui couvrent davantage d’applications courantes sans basculer les P-cores, et une gestion d’énergie revue pour lisser les à-coups thermiques (moins de throttling brutal, donc moins d’irrégularités perceptibles en visioconférence et en montage léger). Les communications d’Intel évoquent des améliorations sensibles CPU et GPU face à la génération précédente, avec un plan de production au Fab 52 en Arizona. Ces paramètres, même s’ils ne garantissent pas une hausse uniforme dans tous les logiciels, jalonnent un progrès de plate-forme et pas uniquement de « puce NPU ».

Note
Un gain « architecture + nœud » a plus d’impact sur la journée type (bureautique lourde, web, vidéo) qu’une seule unité d’IA laissée inactive.

Les APU AMD Strix Halo / Ryzen AI Max : quels bénéfices concrets ?

Les premiers tests publics du Ryzen AI Max 395+ indiquent une iGPU Radeon 8060S de 40 unités de calcul capable d’un 1080p fluide sur un grand nombre de jeux, avec des moyennes élevées même dans des titres exigeants. Pour la production, cela signifie : lecture vidéo accélérée, encodage matériel plus rapide, et moins de besoin d’un GPU dédié dans les portables compacts. Le tout s’appuie sur des cœurs Zen 5 et une interface mémoire large, qui bénéficient aussi aux tâches créatives et aux compilations.

Note
Un iGPU fort ne sert pas qu’aux jeux : il réduit la consommation en lecture/édition vidéo et libère de l’autonomie en déplacement.

60 fps, ray tracing et pipelines médias : quelles conséquences de design ?

Sur les plateformes 2025, viser 60 fps réguliers impose un design de niveaux plus lisible (silhouettes marquées, foule et effets plafonnés), des LODs plus agressifs et des options graphiques découplées (RT activable sans rompre la direction artistique). Côté productivité, cela se traduit par des timelines qui restent réactives lors du scrubbing, des appels vidéo plus nets et des montages H.265/AV1 plus stables grâce aux encodeurs matériels. L’intérêt n’est pas d’exécuter un LLM géant en local, mais de dérouler un workflow multimédia sans micro-coupures.

Note
La performance perçue naît d’une chaîne complète : CPU efficace, iGPU/encodeurs modernes, SSD qui ne sature pas, mémoire suffisante et refroidissement silencieux.

Quel équilibre PC fixe, portable et cloud en 2025–2026 ?

Les prévisions de marché montrent que l’investissement IA côté serveurs continue de croître fortement jusqu’en 2026, porté par les hyperscalers et par des déploiements souverains. Cela n’empêche pas l’intérêt du traitement local, qui améliore la confidentialité, la latence et la résilience hors ligne. Le « bon curseur » consiste à faire tourner localement les automatismes de salle de réunion, l’édition vidéo de base, la capture et l’assistance contextuelle, et à réserver le cloud pour l’entraînement et l’inférence lourde.

Note
Le PC de 2025 n’aspire pas à remplacer le datacenter. Il vise la réactivité et la privacy sur les tâches quotidiennes.

Mythes vs réalités (édition 2025)

Mythe : un AI PC doit exécuter un LLM géant en local.
Réalité : les gains utiles viennent d’outils on-device légers (réduction de bruit, résumé, sous-titres), de meilleurs encodeurs et d’un planning énergétique plus fin.

Mythe : la NPU suffit à tout accélérer.
Réalité : sans iGPU moderne et SSD rapide, la NPU ne compense pas les goulots d’étranglement médias et I/O.

Mythe : chaque saut de nœud double l’autonomie.
Réalité : l’endurance dépend autant de l’écran, du châssis et du firmware que du processus de gravure.

Shape1 Comment documenter et partager les tests internes, sans alourdir la chaîne

Au milieu de l’article, place pratique. Les équipes réussissent mieux quand elles standardisent quelques livrables simples et lisibles sur mobile :

  • une planche PNG par profil d’usage, avec autonomie typique en réunion vidéo et mesures thermiques ;
  • un schéma PNG unique pour le câblage dock et l’affichage multi-écrans, afin d’éviter les erreurs de bande passante vidéo ;
  • un tableau synthétique PNG indiquant encodage matériel pris en charge, ports et compatibilités écrans.

Si besoin de nettoyer une capture, uniformiser les couleurs ou appliquer une grille typographique, un passage rapide par Adobe Express suffit, sans détour par une suite lourde.

Q&R académique : cinq questions qui reviennent chez les équipes

Les promesses « +50 % » de CPU et GPU chez Intel sont-elles crédibles sur le terrain ?

Elles proviennent d’annonces officielles qui comparent à la génération précédente et posent des bornes hautes. Le gain exact dépendra des TDP choisis par les fabricants, de la qualité du refroidissement et du profil d’usage. Ce qui compte est la cohérence plateforme (CPU, iGPU, NPU, mémoire, SSD) plus que la valeur maximale isolée.

L’absence d’Hyper-Threading annoncée pour Panther Lake est-elle un problème ?

Intel défend une simplification qui s’appuie sur la montée en puissance des cœurs d’efficacité et des ordonnanceurs hybrides. Dans les tâches longues qui scalent mal avec SMT, le bilan peut être neutre ou positif, avec des gains de fréquence et de consommation.

Les APU AMD avec iGPU musclé rendent-ils les GPU dédiés inutiles ?

Non. Ils couvrent de plus en plus de cas courants (montage léger, lecture multi-flux, jeu 1080p), mais la 3D temps réel lourde, certaines simulations et le jeu 4K restent des terrains de GPU dédiés. Les tests publics montrent toutefois un rapprochement inédit.

Où placer l’effort en 2025 : NPU, écran, stockage ou réseau ?

Pour la majorité, l’ordre d’impact perçu est : écran lisible et fluide, stockage NVMe qui ne s’effondre pas à chaud, connectique vidéo moderne, puis NPU. Un bon iGPU améliore en prime le confort de la visioconférence et de l’édition.

Quel indicateur retenir pour l’autonomie réelle ?

Le temps d’écran en visioconférence 1080p avec navigation active et luminosité fixe. Les fiches marketing sont un point de départ, pas un verdict.

Indicateurs de pilotage recommandés pour 2025–2026

  • Stabilité vidéo : perte d’images en réunion, latence audio moyenne, charge CPU/GPU/NPU.
  • Thermique : maintien de la fréquence sous charge continue, vitesse des ventilateurs à 30 cm.
  • Médias : formats encodés en matériel (AV1, HEVC), débits soutenus en export.
  • Affichage : prise en charge multi-écrans via USB4 v2 ou Thunderbolt 5, bande passante effective des docks.
  • Sécurité : adoption des passkeys, verrouillage automatique, effacement à distance.
  • Parc : taux de tickets pour 100 postes, MTBF ventilateurs, cycles batterie.

Note
Un tableau de bord trimestriel simple remplace avantageusement des batteries de benchmarks non comparables entre équipes.

Et après 2025 : quels signaux pour 2026 ?

Les roadmaps publiques suggèrent une montée en puissance de Panther Lake au premier semestre 2026, pendant que les APU AMD poursuivent l’intégration iGPU et la rationalisation de la consommation. Côté marché, la croissance IA reste tirée par le serveur, mais les usages locaux mûrissent (capture, transcriptions, résumés, retouche). La question n’est plus « l’IA va-t-elle tout faire en local », mais : comment répartir intelligemment local et cloud en maximisant la sécurité et la réactivité.

FAQ

Un AI PC changera-t-il ma vie si je fais surtout bureautique et visio
Oui, si l’écran est bon, l’iGPU récent et l’encodage vidéo matériel à jour. La NPU n’est qu’un maillon.

Faut-il attendre 2026 pour acheter
Pas nécessairement. Les machines 2025 solides restent pertinentes plusieurs années, surtout avec USB4 v2 ou Thunderbolt 5 et Wi-Fi 7.

Une station mobile a-t-elle encore du sens
Oui pour la 3D, la vidéo lourde et les workflows multi-écrans. Les APU forts élargissent toutefois le choix en milieu de gamme.

Comment tester rapidement en interne
Un scénario de 30 minutes : appel vidéo, export H.265 court, navigation lourde, copie de gros fichiers, mini-montage. Mesurez température, bruit, autonomie résiduelle.

Les promesses de « PC d’IA » sont-elles surévaluées
Elles sont parfois floues. Regardez les gains de bout en bout : confort visuel, régularité, temps de traitement, sécurité matérielle.

Conclusion

En 2025, l’« AI PC » utile est une machine cohérente qui allie CPU hybride stable, iGPU moderne, encodeurs récents, SSD et mémoire rapides, écran lisible et connectique haut débit. Les annonces d’Intel sur Panther Lake et la montée d’AMD côté Strix Halo / Ryzen AI Max tracent un cap clair pour 2026 : plus d’efficacité réelle et de vidéo fiable, moins de bruit et d’à-coups. La meilleure stratégie consiste à mesurer les effets sur vos usages (réunion, montage, export, multi-écrans), à documenter les résultats dans des livrables simples et à planifier des renouvellements raisonnés, plutôt que de courir après chaque superlatif marketing.

Sources : Intel newsroom (présentation Panther Lake et calendrier), TrendForce (dynamiques de marché et serveurs IA), Tom’s Hardware et Club386 (tests publics Ryzen AI Max/Strix Halo), AMD blog technique.